Les postures de méditation : siddhasana, padmasana, et une posture maison !

Retour à la deuxième partie : Les postures de méditation : vajrasana (posture du diamant) et sukhasana (posture facile)

La posture “maison” de Yoga Coaching

La "posture maison" proposée par Yoga CoachingVoici la posture que que moi je pratique pour méditer. C’est venu au bout d’un certain temps de pratique puisqu’au début mes genoux ne touchaient pas du tout le sol, quand j’ai commencé le yoga. Mais à un moment, les hanches s’ouvrent, et  donc si c’est votre cas ,si vous avez un petit peu plus d’amplitude dans les hanches, vous pouvez aussi pratiquer cette posture, qui est très personnelle.

Elle n’est pas du tout traditionnelle. Je place mes talons l’un devant, j’ai les genoux qui reposent sur le sol, et je place une brique sous mes fessiers, mais au niveau de la chair des fesses. Ce qui fait qu’en fait, j’ai les os des fessiers qui sont en l’air. Je ne sais pas si vous voyez bien ici. Cette position là me permet de basculer légèrement le bassin vers l’avant et de maintenir le S de ma colonne vertébrale.

Siddhasana, la posture parfaite

Un peu plus traditionnelle : la posture de siddhasana. Alors la posture de siddhasana, là aussi, elle demande un petit peu plus d’ouverture des hanches. On va placer le talon gauche au niveau du périnée, et on vient coincer entre guillemets les orteils du pied droit entre le mollet et la cuisse de la jambe gauche. On dit que c’est une posture qui va aider à maintenir l’énergie dans notre corps, à stimuler l’énergie dans le corps.

Padmasana, la posture du lotus

Padmasana, la posture du lotusEt enfin, la posture de padmasana, posture du lotus, un peu plus connue comme posture, plus traditionnelle on va dire. Il s’agit ici simplement de ramener une jambe le plus haut possible sur la cuisse opposée, puis doucement de ramener le genou vers le sol avec la main, de prendre l’autre jambe et de venir poser le pied là aussi le plus haut possible sur la cuisse opposée, et ensuite doucement relâcher le genou vers le sol.

Donc ici, c’est une posture qui est difficile, du coup je ne conseille pas forcément de méditer dans la posture du lotus parce que ça ne sert à rien de faire une posture si elle vous apporte des tensions physiques qui vont perturber votre méditation. Maintenant, si vous êtes vraiment à l’aise en padmasana, ça arrive, il y a des gens qui ont cette souplesse naturelle, c’est une belle posture parce ça vous permet de fermer la posture, de verrouiller la posture. Ici vous sentez que vous êtes stable sur vos appuis, que la colonne est facilement droite. Donc la posture de padmasana a son avantage.

Voilà quelques petites astuces pour pouvoir vous asseoir en méditant sans inconfort. Vraiment, n’hésitez pas à tester les différentes possibilités, c’est comme ça qu’on finit par trouver la position qui nous convient. Mais sachez qu’au début c’est normal si vous avez des tension dans le corps, si vous avez mal, si votre corps vous hurle de sortir de la posture, c’est normal. C’est un passage obligé, le corps a besoin de s’adapter, de s’ouvrir, de se renforcer pour pouvoir maintenir la posture assise. Donc il faut un petit peu de persévérance, et puis surtout explorer les différentes possibilités qui vous sont offertes, et ne pas hésiter à utiliser des supports, tous les supports qui vous seront nécessaires pour pouvoir méditer confortablement.

La question de la posture est très importante, maintenant ce n’est pas parce que vous souffrez d’un handicap ou que vous êtes blessé que vous ne pouvez pas méditer. L’essentiel est de trouver une posture dans laquelle vous pouvez rester immobile. Donc si vous êtes à l’aise allongé sur le dos ou assis sur une chaise, n’hésitez pas à pratiquer de cette manière.

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